A propos

Né à Mont-Saint-Aignan en 1999 en Normandie, Aarth (Émile Hardy) vit et pratique à Caen. Il grandit dans une famille de musiciens et professeurs de musique l’ayant très tôt sensibilisé à l’art et à la culture.

En 2014, Aarth est victime de harcèlement scolaire et ne se concentre plus que sur le dessin pour « se sauver ». C’est à cette même période qu’il commence à signer sous le nom "Aarth" et qu’il découvre le travail de Camille Claudel qui marquera sa pratique artistique.

Refusé à l’EsadHar du Havre en 2017, il se distance temporairement du dessin, puis du monde de l’art de façon générale, et se réoriente vers une licence en langues étrangères à l’Université de Caen. Ce n’est qu’après ces études en 2021 qu’Aarth renoue réellement avec le dessin.

Démarche artistique

Aarth se définit comme dessinateur-colleur et poète. L’association de ces deux techniques – dessin et collage – coïncide avec l’attente d’assembler le passé avec le présent.

Artiste neuroatypique et queer, sa personnalité s’est souvent retrouvée dispersée entre qui il s’imaginait être, les attentes de la société et sa véritable identité profonde questionnant sans cesse l’authenticité de ses souvenirs et la quelques fois dissonance avec son présent. A travers ses collages, Aarth cherche à assembler, réassembler des événements passés collectifs, ses traumatismes, des expériences marquantes et à les unir dans une sorte de puzzle géant définissant son identité.

L’exploration du passé pour l’artiste s’exerce principalement à travers le collage de morceaux d’anciens dessins, de supports papiers récupérés ou conservés, ou la récupération d’objets en tout genre, racontant chaque fois une expérience ou un souvenir différent.